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04/10/2025
Aujourd’hui, je lève tous les tabous à propos de l’éveil spirituel
En ce beau samedi matin du mois d’octobre, mon objectif est clair, et je ne vais pas y aller par quatre chemins pour vous l’annoncer. Pour une fois, il n’y aura pas d’introduction à rallonge, ni de suspense savamment mené, ni de version courte. Je vais faire comme la célèbre équipe de football, et aller dès maintenant droit au but (j’espère que vous appréciez la vanne).
Je souhaite lever, une bonne fois pour toutes, tous les tabous à propos de la notion de spiritualité. Non, la spiritualité n’est pas un gros mot. Et non, s’éveiller spirituellement ne signifie pas nécessairement que l’on fait partie d’une secte, que l’on croit en un dieu quel qu’il soit, que l’on prie toute la journée assis dans le coin d’une pièce sans bouger, ou que l’on exécute des rituels mystiques dans des cimetières en portant une toge et des grigris autour du cou.
En écrivant cet article, je sais à quel point je m’engage sur un chemin ô combien tortueux. La spiritualité est un sujet extrêmement clivant dans notre société actuelle. Et pour cause, ce mot est empreint de multiples connotations négatives, et réveille même chez certains des peurs profondément ancrées. Il est donc préférable pour eux de ne même pas évoquer le sujet, de faire comme si cela n’existait pas.
Et vous savez quoi ? Je comprends complètement ce point de vue. Il est vrai qu’aujourd’hui, on peut dire que je baigne complètement dans l’univers aussi passionnant que vaste de la spiritualité. Mais il y a encore deux ans et demi, ce n’était pas le cas. On peut même dire que j’étais complètement hermétique au sujet. Ceux qui me connaissent de ma vie d’avant le savent bien. C’est en cela que je me sens d’autant plus crédible pour en parler ouvertement.
Et oui, pour moi, il y a bien un « avant », et un « après » l’entrée de la spiritualité dans ma vie. Je dois avouer que, même encore aujourd’hui, il n’est pas toujours évident d’assumer pleinement cet aspect de ma vie, surtout auprès de proches qui me connaissent de cette vie d’avant.
Cet article, je l’écris à la fois pour rétablir une forme d’objectivité constructive autour de la notion de spiritualité, mais aussi pour faire ce que je préconise aux personnes qui viennent me voir dans le cadre de mon activité. Assumer qui je suis réellement, aux yeux de tous, et faire tout ce qui me rend vraiment heureuse, en étant libérée de toute forme de jugement. Je serais une bien mauvaise coach si je ne m’appliquais pas déjà à moi-même mes propres conseils.
Pour cette raison, je dois bien vous avouer que je suis aussi excitée qu’effrayée à l’idée de le publier. Certains applaudiront devant ce qu’ils considèreront comme une forme de courage, d’autres se diront que je suis tout simplement devenue folle. Je laisserai chacun se faire un avis en son âme et conscience. Mais avant cela, laissez-moi dérouler ma démonstration.
Commençons par définir les termes du sujet, si vous le voulez bien (en bonne prof qui se respecte, ce serait un véritable manquement de ma part de ne pas le faire). Voici les définitions respectives des dictionnaires en ligne Larousse et Le Robert du mot « spiritualité » : « qualité de ce qui est de l’esprit, de ce qui est dégagé de toute matérialité » ; « caractère de ce qui est spirituel, indépendant de la matière ». Ce n’est pas très parlant, je vous l’accorde bien volontiers.
Vient donc ensuite une seconde définition, plus claire cette fois-ci : « ce qui concerne la doctrine ou la vie centrée sur Dieu et les choses spirituelles » ; « croyances et pratiques qui concernent la vie de l'âme, la vie spirituelle ». Effectivement, cela démontre un lien bien ancré entre spiritualité et religion. On n’a toujours pas compris ce qui signifie vraiment la spiritualité, mais on vient de sauter à pieds joints et avec joie en plein dans le cliché.
Voici à présent les définitions respectives des mêmes dictionnaires pour le mot « tabou » : « dans certaines sociétés, caractère d'un objet, d'une personne ou d'un comportement, qui les désigne comme interdits ou dangereux aux membres de la communauté » ; « ce sur quoi on fait silence, par crainte, pudeur ». Il ne faudrait donc pas parler de spiritualité, dans le cas où celle-ci serait caractérisée comme relevant d’un danger, ou d’une crainte. On retrouve bien le lien à la peur.
Chaque dictionnaire donne également une deuxième définition : « interdiction d'employer un mot due à des contraintes sociales, religieuses ou culturelles » ; « système d'interdictions religieuses appliquées à ce qui est considéré comme sacré ou impur ».
Si je résume, la spiritualité aurait donc un lien direct avec la religion, et un sujet dit tabou serait désigné par la religion elle-même. Autrement dit : si l’on considère que la spiritualité est un sujet tabou, alors elle devient impure aux yeux de la religion, quand bien même ces deux notions restent intrinsèquement liées.
Cela n’a tout bonnement aucun sens d’un point de vue logique. Voilà pourquoi, chers élèves (oui, je me permets de faire un peu de pédagogie au passage), j’insiste régulièrement dans mes cours pour que vous preniez le temps de définir le sens des mots.
Mais on le sait, la peur n’est pas toujours rationnelle. Elle aussi, est issue de croyances, à propos de ce qui est considéré comme un danger. Danger qui peut être réel, comme ne pas l’être. Faisons le point dès maintenant sur le top 3 des peurs liées à une approche plus spirituelle de la vie.
1 – La peur du mysticisme. Expliquer les choses de manière mystique appartient au passé. Le développement de la science a poussé les hommes à trouver une explication rationnelle à chaque événement, sous peine de ne pas être pris au sérieux (et encore, malgré certaines preuves scientifiques implacables, certains restent sourds à certaines vérités… non, non, je ne visais pas du tout les climato-sceptiques, pensez vous !).
Cela s’applique également à la présence de l’Homme sur la Terre. La théorie du big bang permet d’expliquer la manière dont est né l’Univers. Il est aussi possible de déterminer les conditions sans lesquelles la vie ne pourrait pas se développer (présence de l’eau, du Soleil à bonne distance, d’un champ magnétique, d’une atmosphère, etc.). Deux exemples parmi tant d’autres, bien évidemment.
Nous sommes donc des êtres vivants qui naissons, vivons, et finissons par mourir un jour ou l’autre, car l’Univers a décidé d’apparaitre, et que nous sommes tombés sur la planète où la vie est possible… Et c’est tout ? On en reste là ? Ce serait vraiment une si mauvaise chose de laisser les gens essayer de se trouver une raison d’être, alors même qu’ils ne l’ont pas choisi au départ ?
Si l’on reprend la définition peu claire du mot « spiritualité », il est en fait question de se libérer de la seule dimension matérielle de l’existence. De la penser aussi par l’esprit. De lui donner un sens plus profond. Nous ne sommes pas que des corps composés d’os, de chair, de sang. Nous disposons aussi d’une conscience, d’une faculté à penser et à réfléchir par nous-même.
La spiritualité, c’est cette capacité de l’Homme à se connecter à soi-même. C’est comprendre son mode de fonctionnement, ce qui est bon pour soi et ce qui ne l’est pas. Chaque personne est différente, a ses propres aspirations, ses propres talents. Chacun est libre de les découvrir et les exploiter au mieux pour s’épanouir, se sentir aligné, être heureux. Quoi de plus sain, finalement.
2 – La peur du fanatisme. Trouver un sens à sa vie, c’est sain. Le faire avec excès, c’est moins sain. Retournons auprès du dictionnaire Larousse en ligne pour obtenir la définition du mot « fanatisme » : selon lui, il s’agit d’un « attachement passionné, enthousiasme excessif pour quelqu'un, quelque chose ». On retrouve bien le lien à l’excès. Jusqu’à présent, tout est cohérent.
En seconde définition, Larousse en ligne nous dit aussi que le fanatisme désigne un : « dévouement absolu et exclusif à une cause qui pousse à l'intolérance religieuse ou politique et conduit à des actes de violence ». Et là encore, on souligne le manque de logique par rapport au lien avec la religion. Le fanatisme religieux, cela a toujours existé, et existe malheureusement toujours, alors qu’aucun dieu n’a jamais prôné la mort de quiconque.
On a tendance à ne voir que les individus qui sont dans l’excès car ils prennent de la place, dérangent, et peuvent même troubler l’ordre public. Mais il y a aussi une immense majorité de personnes qui vivent leur spiritualité tranquillement, à leur manière, dans leur coin, sans gêner qui que ce soit, et dans le respect de chacun.
On peut aussi avoir tendance à croire que ceux qui mènent une vie spirituelle sont fermés d’esprit, ne considérant pas d’autres règles que celles de leur religion ou dogme comme étant valables, et cherchant à convaincre tout le monde qu’il faut agir conformément à ces règles, et pas d’autres. Mais c’est loin d’être toujours le cas.
Toute personne menant une vie spirituelle saine a justement à cœur d’offrir une place à chacun, quelles que soient ses croyances ou ses pratiques, tout en cherchant également à s’offrir une juste place dans la société, en faisant reconnaitre qui elle est vraiment et ce à quoi elle aspire réellement. Elle recherche l’harmonie, le respect mutuel et la paix dans toutes ses relations, et non l’inverse. Une personne vraiment spirituelle n’essaierait même pas de vous convaincre de quoi que ce soit, en fait. C’est justement un signe de sagesse, dans le milieu.
3 – La peur de l’inconnu. Alimentée par la méconnaissance de certains rites ou rituels, et une imagination somme toute débordante quant à la manière dont ils pourraient bien se dérouler, c’est cette peur qui est toujours à l’origine de toute haine ou de tout rejet de l’autre, celle qui nécessiterait un gros travail de prévention en amont pour éviter les confusions et les amalgames.
De tout temps, chaque religion a interdit ou stigmatisé toute pratique qui entrait en contradiction avec les siennes. On peut penser, par exemple, à ces femmes à l’époque du Moyen-Age, qui vivaient seules, souvent en marge de la société, et qui étaient en cela considérées comme des sorcières. Elles étaient alors pourchassées, et brûlées vives lorsqu’elles étaient capturées, alors qu’elles détenaient des connaissances bien utiles en matière de guérison par les plantes.
Les rites et les rituels ne sont rien d’autre que des cérémonies propres à un groupe de personnes qui décident de célébrer quelque chose d’une certaine façon. A nouveau, lorsque les personnes pratiquent une spiritualité saine, elles ne font rien de dangereux ou potentiellement dommageable pour qui que ce soit. Au contraire, ces personnes cherchent le plus souvent des moyens d’avancer vers la guérison de leurs blessures physiques, psychiques et émotionnelles.
Cette peur de l’inconnu génère, chez une partie des personnes menant une vie spirituelle, une autre peur, celle d’être jugées pour leurs pratiques ; elles décident alors, pour leur tranquillité d’esprit, de passer sous silence cette partie de leur vie à leurs proches. Ce qui renforce d’autant plus l’image du secret pour les uns, qui renforce ensuite la volonté de se cacher chez les autres, et ainsi de suite… On comprend bien le cercle vicieux qui s’est enclenché ici.
Alors oui, vues de l’extérieur, certaines pratiques peuvent sembler étonnantes. Piocher des cartes dans un jeu de tarot, taper sur un tambour en peau de bête, danser et chanter autour d’un feu de camp, parler avec soi-même, …, et j’en passe. La liste est longue, et vous avez surement autre chose à faire que lire une énumération d’activités que des tas de gens font en dehors de tout contexte spirituel et qui ne posent habituellement aucun problème à personne.
Quelle solution pour en finir avec les tabous autour de la spiritualité ?
Que ce soit du côté de ceux qui vivent leur spiritualité, ou ce ceux qui n’en vivent pas, le principal problème, c’est la peur. La peur du regard des autres, ou la peur de quelque chose qui n’est pas connu, qui semble excessif, et non scientifique. Pour en finir avec les tabous autour de la spiritualité, je propose que chacun fasse un pas vers l’autre.
A tous ceux qui vivent déjà dans la spiritualité, je vous invite à vous assumer pleinement tels que vous êtes. A assumer pleinement vos pratiques, sans vous cacher, et sans en avoir honte. Car il n’y a aucune honte à chercher un sens plus profond à sa vie, et à oser le faire avec un brin de folie et d’originalité. Soyez vous-mêmes, brillez par votre authenticité. Le monde n’en sera que plus beau et plus doux.
A tous ceux qui ne vivent pas (encore) dans la spiritualité, je vous invite à respecter nos pratiques et à faire la part des choses entre une spiritualité dite saine, et des pratiques dites fanatiques ou dangereuses. Et si vous souhaitez lever le voile sur ce qui est encore inconnu pour vous, n’hésitez pas à venir nous voir. Qui sait, peut-être qu’à nos côtés, vous commenceriez peut-être enfin à comprendre qui vous êtes vraiment.
Et moi, comment je vis ma spiritualité, au quotidien ?
Sans rentrer dans les détails non plus, depuis que j’ai inclus un peu de spiritualité dans ma vie, je prends déjà beaucoup plus de temps pour moi. Me poser, pour réfléchir, et me reposer. Cela me permet de prendre des décisions plus éclairées et de ne plus être dans la précipitation, de gérer les choses plus calmement et les unes après les autres (même si ce n’est pas toujours au point, car j’ai un côté un peu procrastinateur, parfois impulsif, alors que d’autres fois je vais être bloquée par mes peurs… mais tout cela se travaille, et prend du temps !).
Je profite aussi beaucoup plus du moment présent. J’ai appris à lâcher prise sur le passé, que l’on ne peut plus changer, et appris aussi à ne pas m’inquiéter trop pour l’avenir, dont une partie reste imprévisible quoi que l’on fasse. Je fais en sorte d’allouer efficacement mon énergie pour que chaque moment passé soit de qualité, un petit cadeau fait à moi-même.
En ce qui concerne mes pratiques : outils de développement personnel variés, du plus pragmatique au plus ésotérique ; études des symboliques et des représentations (notamment des peurs) ; outils de guérison des blessures physiques, émotionnelles et psychiques, grâce au travail sur l’égo et à des techniques de soin énergétique ; études des plantes et des pierres ; découverte de nouvelles cultures et de mythologies anciennes ; tirages de cartes (tarot, oracles, runes, …) ; méditation et autohypnose ; rencontre avec les guides. C’est déjà pas mal.
Mes besoins insatiables de découverte et de compréhension profonde du monde dans lequel je vis sont comblés depuis que je me suis ouverte à tout ça. Je suis plus apaisée dans mon quotidien, et sûrement plus sûre de moi que je ne l’ai jamais été. Je pense que sans tout ce travail, je n’aurais jamais osé ouvrir mon entreprise, alors que c’était mon rêve depuis des années.
J’ai rencontré dans ce milieu de très belles personnes, ouvertes d’esprit, empathiques et bienveillantes, avec qui je vis de superbes moments. Ce sont des personnes qui m’ont fait grandir, et qui font de moi la personne que je suis aujourd’hui. J’ai gardé de ma vie d’avant le pragmatisme qui me caractérise toujours, et j’y ai ajouté cette empreinte spirituelle qui fait aujourd’hui partie intégrante de moi.
Car si j’utilise toujours le calcul coûts/avantages que j’ai appris dans mes premiers cours d’économie pour prendre mes décisions, j’y mêle aussi maintenant une approche qui donne plus de sens à mes actes, pour que ceux-ci correspondent davantage à mon mode de fonctionnement et à mes aspirations. Chaque pas que je fais sur ce chemin me rapproche un peu plus de moi-même. C’est le sens que j’ai décidé de donner à ma spiritualité. Et vous, quel sens lui donnerez-vous à présent ?