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30/08/2025
Une analogie entre développement personnel et pratique du DH
Il y a 2 ans et demi, je me suis lancée dans un sport complètement fou : le VTT. Mais pas dans n’importe quelle discipline : le « downhill mountain bike », de son petit nom en anglais, que l’on peut abréger par « DH », et qui signifie en français « VTT de descente ».
Quand j’ai commencé cette discipline, j’avais peur de passer un trottoir à vélo (vraiment, je n’exagère pas). Aujourd’hui, je prends du plaisir à rouler dans des pistes noires.
Alors, bien sûr, je n’ai pas encore le niveau pour descendre toutes les pistes, car j’ai encore des marges de progression dans la prise de vitesse, les sauts, le passage de hautes marches ou de passerelles, etc. Mais tout de même, je partais de très (très) loin. Je réalise des performances qui me semblaient, il y a encore peu de temps, complètement impossibles. Et à chaque fois que je vais rouler, j’ai toujours l’impression de progresser. Un coup de pédale après l’autre.
Pourquoi le VTT de descente, et pas un autre sport ? J’avais envie de me lancer dans un projet exaltant, qui me permettrait de me dépasser. J’avais besoin de nouveauté, de changement. J’ai toujours fait du sport, mais de manière relativement calme : randonnée, trail, judo, fitness… Autant de disciplines que j’affectionne vraiment, mais dans lesquelles il manquait un élément : la prise de risques. Comme vous pouvez vous en douter, sur ce point, je n’ai pas été déçue !
Mais en apprenant à faire du DH, je n’ai pas seulement appris un nouveau sport. Certes, je me suis dépassée physiquement, mais pas uniquement. Dès le départ, il y avait une analogie entre ce qu’il se passait dans ma vie, et mon apprentissage du DH. M’en rendre compte a été une véritable prise de conscience. Cela m’a donné accès à un outil très précieux de développement personnel, auquel je ne m’attendais pas, mais qui s’est révélé très puissant.
Voici donc un aperçu des 6 principales techniques apprises durant mes 3 premières saisons de DH, et les analogies avec les leçons de vie que j’en ai tirées pour mieux gérer mon quotidien. Pour accéder à la version longue de l'article, cliquez ici !
1 – Maîtriser sa vitesse : trouver une vitesse de croisière, celle qui permet d’aller suffisamment vite pour passer tous les obstacles, mais pas trop vite non plus, de sorte à ne pas se faire peur. Tout est donc une question d’équilibre ;
2 – Regarder loin devant soi : pour avancer sereinement dans la vie, il est important d’avoir une vue d’ensemble. Pour cela, il faut prendre de la hauteur et ne pas faire des fixettes sur des détails qui n’apportent rien ;
3 - Pousser sur les pédales pour accélérer et sauter : dans la vie, si vous voulez que les choses avancent, alors il faut passer à l’action. Sinon, vous finirez par subir le rythme de votre vie car ce seront les autres qui vous imposeront le leur ;
4 - Etre mobile dans les virages : rouler vite dans un virage serré nécessite de sortir de sa zone de confort et de changer les règles habituelles : regarder ailleurs et se désaxer par rapport au vélo. Deux prérequis nécessaires : le lâcher-prise, et la confiance en soi ;
5 - Amortir les chocs : si vous êtes tout raide et rigide, vous serez balayé en un claquement de doigts, et il sera difficile de vous relever rapidement et sans égratignure. Alors que si vous êtes souple, vous trouverez plus vite une solution pour avancer ;
6 - Passer des marches avec des racines, des passerelles en bois, des pentes raides, une succession de virages très serrés et pentus, des sauts de plus en plus hauts, … : souvent, on a peur du vide lorsque l’on n’a pas de visibilité claire sur l’endroit où l’on va. Alors, une solution ? Il va falloir oser.
Une dernière chose : en VTT, comme dans la vie, vous allez tomber quelques fois. Chuter fait partie du programme, ne pas vous le dire serait un manquement de ma part. Faire des erreurs, c’est normal, on ne peut pas maitriser toutes les techniques du premier coup. Vous allez donc également travailler la peur de tomber, de vous faire mal.
Faire du VTT, c’est effectivement prendre des risques. Vous dire le contraire serait tout bonnement aberrant. Mais ce n’est pas plus risqué que tout un tas de choses que l’on fait naturellement dans une journée. Comme monter et descendre les escaliers, prendre la voiture pour aller au travail, traverser la rue en dehors du passage piéton, etc.
Quand est-ce que l’on tombe en DH ? Lorsque l’on n’est pas attentif, ou que l’on essaie quelque chose qui nous sort de notre zone de confort. Et aussi lorsque le vélo n’est pas correctement réglé ou entretenu. Soyez bien concentré lorsque vous roulez, conscient de votre niveau réel et de votre progression. Et faites réviser régulièrement votre VTT. Vous éviterez déjà tout un tas de problèmes.
Si vous ne prenez pas de risques inconsidérés, vous vous en sortirez avec seulement quelques bleus et des égratignures. Rassurez-vous, on s’en remet très bien (c’est du vécu). Comprendre ses erreurs, c’est ce qui permet d’avancer. Se relever d’une chute, c’est ce qui permet de devenir plus fort. On n’apprend jamais mieux qu’en se trompant. Le VTT est un très bon outil pour cela.
Le sport n’est donc pas qu’un simple moyen de se dépenser et perdre des calories (même si c’est un moyen efficace d’atteindre le summer body tant rêvé). Et le VTT ne sert pas uniquement à se déplacer d’un point A à un point B. Cela permet également de cheminer dans sa vie.
C’est probablement vrai pour n’importe quelle discipline. Au judo, par exemple, il y a un code moral, que l’on peut également décider d’appliquer au quotidien. Je l’avais donc certainement déjà compris implicitement, puisque j’ai pratiqué ce sport pendant 15 ans. Mais je n’avais pas imaginé vivre cela de manière aussi intense en faisant du vélo.
Ainsi, en apprenant à faire du VTT de descente, j’ai appris à me connaître, à dépasser mes limites et mes peurs. Progressivement, j’ai appris à lâcher prise, à affronter ma peur du vide, et à me sentir libre. Autant sur un vélo, que dans le travail, la sphère privée, ou les relations humaines. A chaque fois que j’ai progressé en faisant du VTT, j’ai avancé dans mon développement personnel, et inversement. Et cela est toujours vrai aujourd’hui.